“ | On ne peut pas tromper une personne mille fois...Si, si on peut tromper mille personnes une fois...Euh mille fois...Non, on ne peut pas tromper une fois mille fois, Odile, mais on peut tromper une fois mille personnes, oui on ne peut pas tromper mille fois... | „ |
~ Émile Gravier |
Émile Gravier est le principal antagoniste de la célèbre comédie française, La Cité de la peur.
C'est un ancien ami d'Odile qui est secrètement amoureux d'elle, et qui a tué des projectionnistes et laissé des initiales pour O-D-I-L-E, afin qu'Odile puisse comprendre son amour pour elle depuis longtemps.
Il a été joué par Sam Karmann.
Biographie[]
Au début du film, alors qu'Odile quitte le cinéma dépitée, après avoir essayé de retenir un dernier critique de cinéma en le suppliant d'écrire un bon papier sur son film où tout le monde a déjà quitté la salle avant la fin, le projectionniste du film est assassiné par Émile Gravier, déguisé en tueur de la même façon que dans le film. Émile s'est également attaqué au chat du projectionniste, en lui donnant un coup de pied, le projetant dans une poubelle. Odile se rend compte que le meurtre pourrait assurer une bonne publicité à son film, et elle décide alors de faire venir à Cannes l'acteur principal du film, Simon Jérémi, et d'embaucher Serge Karamazov, un garde du corps.
Apèrs qu'Odile soit venue chercher Simon et Serge à l'aéroport de Nice, celle-ci retourne à la salle de projection tandis que Serge et Simon s'installent à l'hôtel Martinez. Le nouveau projectionniste est assassiné. Odile découvre le corps et appelle la police, le commissaire Bialès est alors dépêché sur place. À son arrivée, il s'interroge sur le sens des lettres tracées sur le mur après chaque meurtre, un O et un D. Odile est amenée au commissariat pour y être interrogée, Bialès la soupçonne d'avoir commis les deux meurtres pour faire de la publicité à son film.
Le troisième jour, une conférence de presse avec projection du film est organisée, et Serge est chargé de protéger le troisième projectionniste mais il souffre d'une indigestion qui le contraint à s'absenter aux toilettes, mais il rencontre une ancienne amie sur le chemin et se met à discuter. Pendant ce temps, le tueur élimine le troisième projectionniste et s'enfuit sous les yeux de Serge qui se lance à sa poursuite. Un interlude placé au milieu de la course-poursuite montre une scène à Vera Cruz où une femme achète un légume chez son épicier. Serge, qui n'a pas pu aller aux toilettes, a du mal à rattraper le tueur et finit par le perdre de vue, stoppé par un groupe de mimes protestant contre le cinéma parlant et par l'éclatement d'une de ses chaussures à la manière d'un pneumatique.
En trois jours et trois meurtres, le film est devenu le film phare du festival de Cannes et les producteurs du monde entier se le disputent. Le soir du quatrième jour, Odile dîne avec le commissaire Bialès, et une tension sexuelle s'installe vite entre eux et la soirée se poursuit à l'appartement du commissaire. À l'appartement de Bialès, Odile et le commissaire viennent de faire l'amour lorsqu'Odile découvre accidentellement le costume du tueur dans la garde-robe de Bialès. Odile s'enfuit retrouver Serge dans la boîte de nuit pour lui annoncer sa découverte mais celui-ci, toujours ivre, l'assomme rageusement dès qu'il la voit. Pendant ce temps, dans une scène bruitée à la bouche, un quatrième projectionniste est assassiné par le tueur.
Le cinquième jour, au restaurant de l'hôtel, Odile explique à Simon et à Serge qu'elle a trouvé un nouveau projectionniste. Serge s'interroge sur la signification des lettres retrouvées sur chaque meurtre, O, D, I et L, et conclut qu'il s'agit d'un tueur en série. Son explication pour capturer le tueur est interrompue par l'arrivée du nouveau projectionniste, Émile Gravier, une ancienne connaissance d'Odile ayant une très mauvaise haleine. Le soir, Odile, Simon, Serge et Émile arrivent en limousine et s'apprêtent à monter les fameuses marches du festival de Cannes. Odile propose un chewing-gum à Émile, ce qui lui rappelle une scène similaire en flashback, où Odile oublia son dîner prévu avec Émile, secrètement amoureux d'elle. Les quatre compères montent les marches lorsque Jean-Paul Martoni, un homme politique soupçonné du meurtre d'un député écologiste, est reconnu sur les marches et sort une arme pour s'engouffrer dans le palais des festivals. Alors qu'il gravit les marches, Émile s'évanouit sous l'effet du stress.
Alors qu'Odile panique de ne plus avoir de projectionniste, Simon se propose pour projeter Red is Dead. Tandis que Simon prépare le projecteur, Odile demande à Serge de faire patienter le public. Serge commence alors un numéro improvisé de danse carioca, rapidement accompagné par le commissaire Bialès qui adore cette chanson. Finalement, le film peut démarrer et le duo quitte la scène sous les applaudissements. Dans la salle de projection, Simon est attaqué par Émile qui lui révèle avoir accompli tous les meurtres afin d'attirer l'attention d'Odile. Pendant leur combat, Émile heurte le projecteur et lance par inadvertance la dernière bobine. Horrifiée, Odile ordonne à Serge d'aller voir ce qui se passe. Arrivé dans la salle de projection, Serge se rue sur Simon, pensant qu'il est le tueur, laissant Émile s'enfuir mais celui-ci est aussitôt attrapé par une tapette à souris géante installée par Serge à l'entrée de la salle de projection.
Odile, la police et Bialès arrivent sur place et prennent conscience de la situation. Odile questionne alors le commissaire sur la présence du costume du tueur dans sa garde-robe mais l'explication de celui-ci est couverte par la musique de fond. Soudain, Martoni surgit et prend Odile en otage. Après avoir tiré dans les genoux de Bialès pour prouver que son revolver est chargé, Martoni est assommé par Émile qui est parvenu à se libérer du piège à souris. Odile remercie Émile mais celui-ci est abattu par Martoni via un pistolet. Alors qu'il agonise, Émile déclare son amour à Odile qui lui offre un chewing-gum, et Émile est applaudit après avoir récité sa fameuse réplique pour tromper mille personnes. Plus tard, à l'extérieur, Odile retrouve Serge et Simon pour dîner ensemble. En partant, Odile et Serge s'interroge une dernière fois sur la signification des lettres retrouvées sur les meurtres : O, D, I et L.
Victimes[]
- M. Jacques: Tué au faucille et au marteau.
- M. Mireille: Tué à la faucille et au marteau.
- 3e projectionniste: Tué à la faucille et au marteau.
- 4e projectionniste: Tué à la faucille et au marteau.