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Ashoka Ghatak est le principal antagoniste du film franco-britannique La Cité de la joie (1992).
Il est interprété par Art Malik, qui a également joué le rôle de Salim Abu Aziz dans True Lies et celui de Lord Belasco dans Un visiteur chez le roi Arthur.
Personnalité[]
Ashok est un homme cruel qui a un grand sens de la suffisance. Il se croit libre de faire ce qu'il veut avec les gens qui sont sous sa coupe. Violent, il a la particularité de laisser le sourire de Glasgow à ses victimes qui lui désobéissent. Il se montre sadique, souriant lorsqu'un lépreux sans jambes est brûlé vif lors d'une émeute qu'il a provoquée. Cependant, lorsqu'il est attaqué directement, Ghatak se révèle n'être qu'une brute lâche, puisqu'il crie à l'aide à son homme de main et tente de s'enfuir au lieu de se battre, comme le fait le courageux Hazari.
Biographie[]
Fils d'un baron du crime qui supervise le système des rickshaws de Calcutta, il reçoit la visite de Hazari, originaire du Bihar, qui lui demande de travailler comme chauffeur de rickshaw. Le père d'Ashok accepte de lui donner une chance. Par ailleurs, Ashok a remarqué que l'ex-docteur américain Max Lowe entrait dans son bar et a ordonné à son gang de le dévaliser. Ghatak garde pour lui le médaillon de Lowe.
Le jeune criminel est repéré par ce dernier quelques jours plus tard sur une moto, mais il parvient à lui échapper. Lowe le revoit plus tard lorsque lui et sa collègue Joan Bethel sont convoqués par le père d'Ashok. Le seigneur du crime a augmenté la rançon de protection en échange de l'agrandissement du dispensaire où ils travaillent.
Ils décident donc de transférer le dispensaire chez un nouveau propriétaire. Ashok en parle à son père, lui disant que Lowe doit partir, mais se fait rapidement rabrouer par le vieil homme. Il va alors rencontrer Hazari et lui rappelle son devoir de loyauté envers son père.
Pour faire encore plus pression, il fait venir Purmina, une ancienne prostituée, qui se trouve maintenant au dispensaire, et lui grave un sourire de Glasgow. Il organise alors des émeutes contre les lépreux de la ville. Les patients sont battus ou immolés. Pour faire cesser tout cela, Bethel promet de payer. Ghotak met fin aux troubles et donne rendez-vous à Hazari le lendemain. Il lui retire sa licence sous prétexte qu'il n'est plus digne de confiance.
Pour inciter Lowe à partir, il tente d'assassiner l'un des fils de Hazari en envoyant un homme le frapper avec un camion. La tentative échoue.
Le père d'Ashok meurt, lui laissant son empire criminel. Ghatak augmente à nouveau les loyers. Les conducteurs de rickshaw protestent. Le nouveau seigneur du crime tente de justifier sa décision en invoquant le coût du maintien de l'activité des rickshaws. Comme cela ne marche pas, il dit aux gens que s'il veut faire grève, ils peuvent le faire. Hazari tente de le dénoncer, mais il est rapidement chassé par ses hommes. Hazari décide de lui faire un procès, et le juge lui réclame le droit d'utiliser son rickshaw sans payer de royalties et de faire grève.
Il rend visite au Dr. Lowe, le fait tabasser par ses hommes de main et lui ordonne de rentrer chez lui. Apprenant que Hazari a construit un nouveau pousse-pousse et continue à s'entraîner, il lui tend une embuscade, ainsi qu'à sa famille et à Max. Faisant d'abord semblant d'être impressionné par le pousse-pousse, il l'endommage avec son couteau. Il ordonne à Max de quitter l'Inde et de fermer la clinique et l'école. Le médecin américain lui fait remarquer qu'il blesse son peuple, ce que Ghatak approuve, avouant qu'il fait d'eux ce qu'il veut. Pour punir Hazari de sa défiance, il choisit l'une de ses filles et veut la mutiler en lui sculptant un sourire de Glasgow sur le visage, affirmant qu'elle apportera beaucoup de joie à quelqu'un. Lowe veut l'arrêter par la force, mais il est battu par les hommes de main de l'homme maléfique. Enragé, Hazari se précipite sur Ashok, qui le poignarde dans l'abdomen. Le jeune criminel appelle désespérément à l'aide. Personne ne l'écoute. Hazari lui saute dessus et lui cogne le visage contre la rue, le blessant grièvement. Cependant, lorsqu'il voit sa famille le regarder d'un air inquiet, il renonce à le tuer.
Ashoka est abandonné par ses propres hommes, qui sont impressionnés par la bravoure de Hazari, et on ne le revoit plus pendant le reste du film. On peut supposer qu'il a passé le reste de ses jours comme un paria à Calcutta.