Les Fétiches, sont les antagonistes secondaires du film d'animation fantastique traditionnel français de 1998 Kirikou et la sorcière, de sa suite de 2005 Kirikou et les bêtes sauvages et en 2012 dans Kirikou et les hommes et les femmes.
Ce sont les sbires de Karaba, qui était à la base les hommes du village de Kirikou, et que Karaba a transformée en fétiches animés à son service pour chaque tâches différentes.
Ils ont probablement été interprétés par Michel Elias.
Les Fétiches[]
- Fétiche sur le toit : Le fétiche sur le toit, est le bras droit de Karaba. Il permet à Karaba de lui dire ce qui se passe en dehors de sa case, depuis le toit, grâce à sa vision améliorée où il peut tout voir de près ou de loin, de jour comme de nuit.
- Fétiches tueurs : Les fétiches tueurs sont l'un des deux groupes de fétiches les plus importants de Karaba. Ils sont tous armés. Ils sont principalement utilisés par Karaba lorsqu'il s'agit d'enlever ou de tuer quelqu'un.
- Fétiches preneurs : Les fétiches preneurs sont l'un des deux groupes de fétiches les plus importants de Karaba. Contrairement aux autres fétiches, ils peuvent prendre ou ramasser n'importe quoi. Ils sont principalement utilisés par Karaba lorsqu'il s'agit d'enlever quelqu'un.
- Fétiche chercheur : Le fétiche chercheur est un fétiche utilisé par Karaba lorsqu'il s'agit de trouver de l'or, car son nez en or permet de renifler l'odeur de l'or. Généralement, Karaba l'utilise pour vérifier que personne n'est laissé d'or dans le village lorsqu'elle a demandée à avoir de l'or.
- Fétiches porte-paroles : Les fétiches porte-paroles sont des fétiches utilisés par Karaba pour transmettre un message à distance. Comme le fétiche sur le toit, ce sont des fétiches ayant la capacité de parler.
- Fétiches cracheurs de feu : En réalité, il n'existe qu'un seul fétiche qui crache du feu par une trompe, tel un éléphant, mais un autre plus petit apparaît dans Kirikou et les hommes et les femmes. Le fétiche cracheur de feu est utilisé par Karaba lorsqu'il s'agit de punir les villageois, en brûlant leurs cases, lorsqu'ils ont refusés de donner à Karaba de l'or qu'elle leur avait demandée.
- Gardiens fétiches : Les gardiens fétiches, sont des fétiches qui se trouvent sur les côtés de la case de Karaba en train de surveiller.
- Fétiches de porte : Les fétiches de porte, sont des fétiches qui ouvre l'entrée à la case de Karaba. Comme le fétiche sur le toit, et les fétiches porte-paroles, ce sont des fétiches ayant la capacité de parler.
- Torches fétiches : Les torches fétiches sont des fétiches qui se trouvent à l'intérieur de la case de Karaba, et qui semblent lui permettre d'avoir de la lumière.
Biographie[]
Kirikou et la sorcière[]
Après que Kirikou soit sortie du ventre de sa mère, cette dernière lui parle de son oncle, Apo, qui est partit combattre Karaba la sorcière, lorsque Kirikou lui a demandé où était son oncle. Kirikou a donc décidé d'aider son oncle, mais ce dernier refuse. Kirikou s'est donc caché sous un chapeau qu'il a volé au vieillard du village, que son oncle a décidé d'utiliser pour lui donner un peu "d'autorité". L'oncle de Kirikou a finit par réaliser que Kirikou était sous le chapeau, mais l'a finalement accepté. Apo s'approche de la case de Karaba et le fétiche sur le toit avertit Karaba qu'un homme approche. Ensuite, les fétiches chantent leur hymne pour prévenir au visiteur que Karaba est là. Les fétiches de porte ouvre la porte de Karaba, et Karaba demande à l'oncle de Kirikou ce qu'il veut. Apo lui demande qu'elle est son prix pour épargner son village, et un fétiche tueur essaye de le tuer par derrière. Kirikou avertit son oncle qu'un fétiche est derrière lui et Apo utilise son bouclier et sa lance contre le fétiche. Cependant deux autres fétiches viennent s'occuper de l'oncle de Kirikou, mais Kirikou le guide pour les esquiver. Au final, Apo survit, mais Karaba ordonne à plusieurs autres fétiches tueurs d'approcher d'Apo. Karaba pense que le chapeau est magique et ordonne à Apo de lui donner en échange de donner la paix à son village. Kirikou conseille à son oncle d'accepter l'échange et Apo accepte l'échange à Karaba, seulement si elle éloigne ses fétiches. Karaba éloigne ses fétiches et Apo laisse le chapeau par terre et s'en va. Ensuite, Karaba ordonne à un de ses fétiches preneurs d'apporter le chapeau, mais Kirikou est toujours dedans et évite d'être attrapé. Kirikou court vers la route qui sépare son village et le territoire de Karaba, et Karaba ordonne à son fétiche preneur de poursuivre le chapeau. Plus loin, Kirkou se cache dans un buisson et fabrique un faux chapeau avec des feuilles et des cerises. Lorsque le fétiche preneur arrive, ce dernier croit que le faux chapeau est le vrai, et le ramène à Karaba.
En revenant à Karaba, celle-ci renvoit le fétiche preneur, cette fois accompagné de ses fétiches porte-paroles au village de Kirikou, en voyant que le chapeau est bien faux. Lorsque les fétiches arrivent au village, le vieillard qui avait retrouvé son chapeau leur redonne et les fétiches le ramène à Karaba. Pendant que Kirikou discute avec les villageois à propos de Karaba, Karaba croit toujours que le chapeau est magique, et s'aperçoit qu'en réalité, il ne l'ai pas. Elle décide donc d'envoyer ses fétiches porte-paroles pour dire aux villageois que le chapeau n'est pas magique, et que les femmes du village doivent donner tous leur or, comme punition, et qu'ils seront punis si elles gardent leur or. Les femmes du village apporte donc de l'or à Karaba, et Kirikou (qui a accompagné sa mère pour voir Karaba) demande à Karaba pourquoi elle est méchante, et Karaba réalise que Kirikou est la voix du chapeau. En colère, Karaba renvoit Kirikou et les femmes dans leur village, et envoie au passage son fétiche chercheur, preneur, et cracheur de feu. Le fétiche chercheur fouille toutes les cases des femmes en reniflant l'odeur de l'or, et renifle de l'or dans la case de Monkuga, la femme forte du village. Ensuite, le fétiche preneur rentre à son tour dans la case de Monkuga, et le fétiche chercheur lui dit exactement où est l'or. Le fétiche preneur retire donc des objets de Monkuga en les jetant, ce qui les cassent et creuse dans la terre et trouve un collier d'or. Les deux fétiches sortent de la case de Monkuga, et le fétiche cracheur de feu envoie du feu sur le toit de la case de Monkuga puis à l'intérieur. Après ça, les trois fétiches s'en vont, laissant Monkuga pleurer sa case en feu.
Dans les jours qui suivent, Kirikou a sauvé les autres enfants du village à plusieurs reprises des pièges de Karaba, et a même réussi à faire revenir l'eau de la source. Kirikou a demandé à sa mère de l'aider à savoir pourquoi Karaba est méchante, et celle-ci l'a guidé pour aller derrière la montagne interdite sans se faire attraper par le fétiche sur le toit. En effet, derrière la montagne interdite, habite le grand-père de Kirikou et ce dernier lui dit que Karaba souffre d'une épine empoisonnée dans le dos qui la rend méchante, alors, Kirikou est prêt à s'en occuper. Après ça, le fétiche sur le toit fait remarquer à Karaba que Kirikou s'approche, et Karaba dit que les fétiches tueurs doivent se tenir prêts et que tous veillent à ce qui ne traverse pas la montagne interdite. Cependant, le fétiche sur le toit dit à Karaba que Kirikou est du côté de la montagne et Karaba envoie tous ses fétiches tueurs abattre Kirikou vers la montagne. Entre-temps, Kirikou a creusé un tunnel sous la terre et le fétiche sur le toit ne l'a pas vu à temps. Kirikou s'est donc faufilé chez la sorcière et a volé les bijoux qu'elle avait volé aux femmes du village. Kirikou est ensuite sortit plus loin hors de la terre et a placé les colliers d'or dans la terre et est partit. Le fétiche sur le toit l'a vu et à dit tout ça à Karaba. Karaba est donc allé elle-même chercher les bijoux. Karaba à dû se baisser pour récupérer les bijoux, révélant son épine dans le dos. Kirikou était caché en haut d'un arbre et a sauté sur Karaba pour lui enlever l'épine avec les dents. Après ça, Karaba a été libéré de son mal et les fétiches sont redevenus les hommes du village. Kirikou a donc ramené Karaba et les hommes au village et tout le monde était content avec les femmes qui ont retrouvés leurs hommes.
Kirikou et les Bêtes sauvages[]
Bien que Kirikou ai libéré Karaba de son mal et fait redevenir humain les fétiches, Karaba a été de nouveau de retour en sorcière et accompagnée de ses fétiches dans Kirikou et les Bêtes sauvages, qui raconte cette fois quatre aventures différentes de Kirikou.
Les fétiches apparaissent dans deux des quatre aventures. En premier, "Kirikou et la girafe" où un fétiche a attiré Kirikou dans un piège, après avoir dessiné des traces d'un oiseau à trois pattes. Lorsque Kirikou était suffisamment proche du piège, les fétiches l'ont encerclé et un fétiche preneur a essayé de l'attraper, mais Kirikou s'est réfugié en haut d'un arbre. Kirikou se croyait perdu puisqu'il savait que les fétiches pouvait attendre des siècles sans boire ni même manger, mais une girafe est finalement passé par là et Kirikou en a profité pour monter sur son cou mais même si la girafe avancé, les fétiches la suivait de fond en combles. Après un bon bout de chemin, Kirikou est descendu du cou de la girafe après que cette dernière buvait dans un lac. Kirikou est passé de l'autre côté du lac, et chez Karaba, le fétiche sur le toit dit à Karaba que les fétiches attendaient. Karaba ordonna au fétiche sur le toit de dire aux fétiches de sauter dans l'eau, car ils ne pourront pas couler vu qu'ils sont en bois. Les fétiches sautèrent donc dans l'eau, mais ces derniers se retrouvaient emportés par le courant qui les as ensuite ramenés à la case Karaba, et Kirikou a pu rentrer au village, sain et sauf.
Ensuite, les fétiches apparaissent dans la quatrième histoire intitulé "Kirikou et le fétiche égaré". Dans cette histoir, les femmes goûtent la bière nouvelle que la Femme forte brasse chaque année. Kirikou, trop petit, n'a pas le droit d'y goûter. La bière paraît bonne à tout le monde, seule la mère de Kirikou lui trouve un drôle de goût. Le lendemain, Kirikou découvre avec horreur que sa mère est malade et brûlante de fièvre. Il file chez la Femme forte, pour constater qu'elle également est malade. Toutes les femmes du village le sont, et elles ont toutes bu la bière la veille. Sur le conseil de sa mère, Kirikou va renverser la jarre pour éviter que d'autres villageois ne s'empoisonnent. Trop petit et trop faible pour ébranler la lourde jarre, il parvient à la faire basculer en creusant la terre sous le récipient. Au fond de la jarre renversée, Kirikou découvre une fleur étrange qu'il rapporte à sa mère : c'est une fleur de poison qui pousse dans le domaine de Karaba. La mère de Kirikou lui explique que le seul antidote est une fleur dorée qui, elle aussi, ne se trouve que dans le domaine de Karaba. Après avoir tenu conseil avec les autres enfants du village, Kirikou et les autres décident de confectionner un déguisement de fétiche qui permettra à Kirikou de s'approcher de la case de Karaba incognito. Chaque enfant y met du sien. Kirikou se glisse alors sous son déguisement et s'aventure sur la route des Flamboyants jusqu'au domaine de Karaba, où il peut cueillir une bonne quantité de fleurs dorées sans être reconnu. Mais au lieu de s'en aller tout de suite après, Kirikou se dirige vers l'entrée de la case et regarde Karaba. Celle-ci comprend que le fétiche est un faux et Kirikou doit s'enfuir, poursuivi par les fétiches. De retour au village, il abandonne son déguisement et les fétiches rapportent le faux fétiche vide, sans son occupant. Kirikou et les enfants administrent l'antidote aux femmes du village, qui guérissent. Lorsqu'une petite fille demande à Kirikou pourquoi il n'a pas quitté le domaine de Karaba tout de suite, il répond qu'il voulait regarder Karaba parce qu'il la trouvait très belle.
Kirikou et les Hommes et les Femmes[]
Les fétiches apparaissent également dans Kirikou et les Hommes et les Femmes, qui est sur le même principe que Kirikou et les Bêtes sauvages, c'est-à-dire qui regroupe plusieurs histoires, où Karaba est une fois de plus une sorcière accompagnée de ses fétiches.
Dans la première histoire, la Femme forte, a vu le toit de sa case brûlé par les fétiches de Karaba (l'événement est montré dans Kirikou et la Sorcière). L'oncle de Kirikou, aidé par les autres villageois, se charge de le réparer, mais les fétiches de Karaba le lui interdisent. La Femme forte trouve refuge chez Kirikou et sa mère, mais ses ronflements les empêchent de dormir : ils finissent par aller terminer leur nuit à la belle étoile. Le lendemain, la saison des pluies commence et le vent endommage les toits de plusieurs maisons, y compris la case de Karaba, et les fétiches ont du mal à le réparer. Kirikou a alors l'idée de passer un marché avec la sorcière en proposant que les villageois réparent son toit en échange de l'autorisation de réparer le toit de la case de la Femme forte. Karaba accepte, pensant capturer à cette occasion l'oncle de Kirikou, mais les villageois simulent un accident afin qu'il n'ait pas à venir jusqu'à la case de la sorcière, et seules les femmes s'occupent de la réparation. Une fois la case de Karaba réparée, c'est au tour de celle de la Femme forte, qui retrouve enfin son foyer.
Dans la deuxième histoire, le vieillard du village, connu pour ses récriminations permanentes mais aussi pour son grand savoir, disparaît. La nuit venue, Kirikou, incapable de dormir, part à sa recherche. En se cachant près de la case de Karaba et en imitant la voix de la sorcière, il parvient à faire travailler pour lui le fétiche sur le toit, qui repère le viellard près des figuiers. Il trouve le vieux grimpé dans un arbre et menacé par un chacal affamé. Réfugié dans l'arbre voisin, Kirikou passe dans l'arbre du viellard et lui donne à boire et à manger (qu'il lui a pris entre-temps de chez lui). Arrive alors une panthère noire qui tue le chacal et l'emporte, le viellard et Kirikou redescendent. Le viellard fait à son tour boire et manger Kirikou en lui montrant un arbre qui recueille de la rosée puis des buissons chargés de baies. Le viellard se réserve des baies alcoolisées mais finit par s'enivrer et se met à hurler des provocations contre Karaba que le fétiche sur le toit entend. Alors que les fétiches arrivent pour capturer le viellard, Kirikou le sauve grâce à une ruse : le vieux se déshabille et met son chapeau et sa tunique sur un gros rocher que les fétiches emportent difficilement. Kirikou confectionne alors une tunique de feuilles au viellard et tous deux rentrent au village.
Dans la quatrième histoire, une griotte s'invite au village de Kirikou, une femme griot qui va de village en village pour raconter des histoires. Reçue avec suspicion par certaines villageoises qui voient en elle une bouche à nourrir inutile, elle séduit l'assemblée la nuit venue lorsqu'elle commence à raconter l'histoire de Soundiata Keita. Mais la sorcière Karaba est jalouse de ne pas entendre l'histoire : elle envoie son fétiche cracheur de feu qui endort tout le monde grâce à des fleurs soporifiques et d'autres fétiches capturent la griotte, que Karaba oblige à raconter la même histoire. Kirikou cherche un moyen de la délivrer, mais ne parvient qu'à se cacher près de la case de Karaba pour entendre la suite. Pressé par les villageois, il finit par s'improviser griot à son tour pour leur raconter la suite. Quelque temps après, les villageois voient revenir la griotte, qui a réussi à convaincre Karaba de la laisser partir mais refuse de révéler pourquoi : cela fait partie de l'histoire de Karaba, qui n'est pas encore terminée. Elle prédit que Kirikou deviendra griot à son tour une fois grand.
Et enfin, dans la cinquième histoire, le village est accablé par l'harmattan, vent chaud et sec au bruit assourdissant. Le vent apporte tous les bruits du village à la case de Karaba. Dérangée par les vagissements des bébés fatigués par le vent, la sorcière ordonne aux villageois de les faire taire. Tous cherchent divers moyens sans succès. Kirikou a l'idée de jouer de la musique avec un brin d'herbe, puis il fabrique une flûte qui distrait un peu les bébés. Mais Karaba n'apprécie pas la musique limitée de la flûte rudimentaire : les fétiches viennent et brisent l'instrument. La mère de Kirikou encourage alors son fils à fabriquer une autre flûte. Elle l'emmène dans une grotte où Karaba ne pourra pas les entendre et lui montre la flûte de son père. Le père de Kirikou, excellent flûtiste, avait appris à sa femme à jouer de la flûte, mais les villageois voyaient d'un mauvais œil qu'une femme en joue. La mère apprend alors à Kirikou à fabriquer une meilleure flûte et à mieux en jouer. De retour, Kirikou, accompagné de sa mère, jouent de la flûte. Les villageois se joignent à eux avec divers instruments improvisés et calment les bébés. Tous ont la surprise de voir arriver les fétiches qui demandent qu'on joue plus fort, et Karaba elle-même finit par joindre sa voix à la musique, en un concert que tous croyaient impossible.
Galerie[]

Les fétiches tueurs

Les gardiens fétiches

Les fétiches de porte