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Henri Sardis est le principal antagoniste du thriller français Le Pacte des loups de 2001.

Il a été joué par le regretté Jean-François Stévenin.

Personnalité[]

Henri semble à première vue être un humble prêtre pratiquant les valeurs chrétiennes, mais il se révèle être un fanatique dont la réaction aux Lumières va même au-delà de l'Église catholique. Il n'hésite pas à assassiner de nombreux innocents pour manipuler le roi de France et l'amener à accepter ses "suggestions" afin de restaurer l'époque précédant les Lumières.

Il est également un peu lâche, car il s'enfuit immédiatement lorsque l'autorité dissout la secte, laissant ainsi ses disciples à sa merci.

Biographie[]

Il est curé de la paroisse de Saint-Alban. Il est présenté à Grégoire de Monsac avec d'autres habitants lorsque celui-ci vient enquêter sur la Bête du Gévaudan, une bête mystérieuse responsable de nombreux décès dans la région. Il dit que les habitants ont besoin de l'aide de Dieu pour chasser la bête.

Il est présent au dîner organisé par le comte. Lorsque Grégoire émet des doutes sur la nature de la bête, Sardis le critique comme tous les autres habitants. Il n'est pas dans la chasse, mais on le voit après où il pose des questions à Mani sur sa religion.

L'hiver approche. Sardis récite un passage de la Bible pour les villageois, parlant d'une bête qui chasse les pécheurs (certains dans le village croient que la bête est une manifestation divine ou diabolique). Soudain, un homme entre dans l'église d'Henri et annonce que la bête est revenue.

Sur l'une des victimes, on trouve un morceau de fer. Lorsque Grégoire l'annonce, Sardis est d'accord et l'interprète comme s'il ne s'agissait pas d'un animal ordinaire, mais d'un animal surnaturel. Par la suite, il s'occupe de Grégoire et de Marianne lorsqu'ils discutent.

On retrouve Sardis après la mort de Mani, lorsqu'il suggère à Grégoire de quitter le Gévaudan avant d'être tué par la bête. Grégoire n'écoute pas et dit à Sardis de partir.

Grégoire est arrêté et envoyé en prison dans la foulée. Sylvia, une femme qui était sa prostituée, vient lui rendre visite. Elle lui révèle que Sardis a envoyé une lettre au Vatican il y a 2 ans. Il y annonçait la création d'une société secrète nommée le Pacte des loups. Le but était d'imposer les règles de l'Eglise à la population, Sardis étant dégoûté par les Lumières.

Sardis apprend la mort apparente de Grégoire et se rend chez l'intendant pour examiner le corps. Il ordonne qu'on l'enterre rapidement et qu'on oublie de mettre un nom sur sa tombe.

Plus tard, Jean-François de Morangiès lui avoue son sentiment incestueux à l'égard de Marianne. Pour y remédier, Sardis donne de la nourriture empoisonnée au chevet de Marianne.

Henri se réunit la nuit avec les membres du Pacte des loups et annonce le retour de la Bête. Bien que le roi de France ait censuré le livre, celui-ci sera accueilli avec terreur par la population. Sardis profitera alors de cet état pour menacer le roi de l'apparition d'autres Bêtes dans toutes les provinces de France. Il commence alors une lecture du livre de Malachie. Il est interrompu par Grégoire que tout le monde croyait mort. Celui-ci a amené les autorités avec lui. La plupart des membres de la secte sont arrêtés, mais Sardis n'en fait pas partie car il a réussi à s'échapper. Il est suivi par des loups. Il traverse une rivière mais trébuche sur l'autre rive. Les loups l'entourent alors et le dévorent, vengeant ainsi les leurs qui ont servi de boucs émissaires lors des meurtres.

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