:NOTE : Cette version concerne le personnage des films de Nolan. Pour les autres versions, voir ici.
| “ | Tu veux savoir d’où viennent ces cicatrices ? Mon père était un ivrogne… et un sadique ! Et, un soir alors qu’il est plus toc toc que d’habitude ; maman chope le couteau de cuisine. Il n’apprécie pas, il n’apprécie pas du tout. Ensuite… moi regardant, il lui enfonce le couteau dans un immense éclat de rire. Et il se tourne vers moi et il dit « Pourquoi cet air si sérieux ? ». Il s’approche avec sa lame. « Pourquoi cet air si sérieux ? ». Il m’enfonce la lame dans la bouche ! « Il faut mettre un petit sourire sur ce visage ! ». Et… pourquoi cet air si sérieux ? | „ |
| ~ Le Joker avant de tuer Gambol - son discours le plus connu. |
| “ | J'ai pris le chevalier blanc de Gotham et je l'ai vite rabaissé à notre niveau. Ça n'a pas été dur car la folie, tu ne l'ignores pas, suit les lois de la gravité. Il n'y a qu'à donner une légère pichenette. | „ |
| ~ Le Joker à propos de Harvey Dent après sa défaite. |
| “ | La seule façon raisonnable de vivre en ce bas monde, c'est en dehors des règles. | „ |
| ~ Le mode de pensée du Joker. |
Le Joker est un antagoniste majeur de la trilogie The Dark Knight, apparaissant comme un antagoniste invisible dans le film de 2005 Batman Begins et comme le principal antagoniste du film super-héroïque de 2008 The Dark Knight : Le Chevalier noir. Il était un cerveau anarchiste psychotique qui se présentait comme un agent du chaos, s'est hissé au pouvoir dans le milieu criminel en plongeant Gotham City dans la tourmente, et a rapproché Batman de la frontière ténue entre l'héroïsme et le vigilantisme.
Décrit comme un "clown psychopathe, meurtrier de masse, schizophrène et sans empathie", il est puissant dans le combat mental et la planification stratégique, et son physique a été défini par son maquillage de clown et son sourire de Glasgow macabre pour ajouter une comédie malsaine à tous ses crimes et méfaits.
Il a été joué par le regretté Heath Ledger, qui allait recevoir un Oscar pour ce rôle.
Personnalité[]
| “ | Certains hommes sont sans but logique. On ne peut les acheter, les intimider, les raisonner ou négocier avec eux. Certains hommes veulent juste voir le monde brûler. | „ |
| ~ Alfred Pennyworth à propos du Joker. |
Le Joker n'était ni plus ni moins qu'une personnification du nihilisme radical, de la folie, du cynisme, de la nature meurtrière, de l'instabilité mentale et de l'anarchisme. Il ne se considérait pas comme mauvais, bon ou neutre, mais plutôt comme un niveau supérieur à tous les autres lorsqu'il s'agissait de la vie. Joker croyait que le chaos et l'égoïsme superficiels et dénués de sens étaient la nature humaine fondamentale et il a essayé de faire en sorte que tout le monde soit d'accord avec cette théorie.
Le Joker était très égocentrique et vaniteux dans ce domaine, car il n'aimait pas les gens qui résistaient ou se battaient contre son opinion. Le Joker était fier d'être parvenu à cette conclusion avant tout le monde et considérait les gens moralement forts comme naïfs, immatures, ridicules et insensés. Le Joker n'était pas non plus cupide et n'avait aucun intérêt pour l'argent ou même la compagnie. Le Joker était vraiment difficile à placer, car il savait que ce qu'il faisait était mal selon les normes modernes, mais en même temps, il espérait que son comportement deviendrait acceptable une fois que tout le monde aurait compris que l'anarchie était la seule façon de vivre. Cependant, une fois que les habitants de Gotham lui ont prouvé qu'il avait tort, en dehors d'un bref moment de colère, il ne s'en est pas vraiment soucié. Cela implique qu'il faisait tout cela pour s'amuser. Il est intéressant de noter que les seules fois où il a montré de la colère sont lorsque les gens le traitent de monstre, comme on l'a vu lorsqu'il a été visiblement agacé par les autres mafieux qui le traitaient de monstre, et qu'il a décidé de donner le Tchétchène à manger aux chiens lorsqu'il l'a traité de monstre.
Le Joker s'est également montré anormalement manipulateur, capricieux, traître, impatient et surtout sadique. Il prenait une immense joie à voir d'autres personnes blessées physiquement ou psychologiquement et faisait même des blagues de mort dans ces occasions. Le Joker était également totalement intrépide et masochiste, ce qui a privé Batman de ses tactiques de douleur et de peur sur ses ennemis.
Ces caractéristiques font également du Joker un bon adversaire au corps à corps pour le Croisé masqué, bien qu'il ne semble pas avoir reçu d'entraînement aux arts martiaux, puisqu'il s'est précipité frénétiquement sur Batman et l'a impitoyablement gémi, ce qu'un adversaire ayant peur d'être blessé n'aurait jamais fait.
Tout comme Two-Face, le Joker a laissé au hasard des exemples marquants de chaos, tels que l'explosion d'un hôpital ou des deux ferries. Cependant, contrairement à Two-Face, le Joker n'a jamais laissé au hasard quelque chose qu'il ne pouvait pas contrôler, comme une pièce de monnaie. Il a plutôt laissé les habitants de Gotham choisir le résultat. Il n'a également laissé aucune option dans laquelle tout le monde était en sécurité, et il a fait comprendre très clairement que les gens allaient mourir quelle que soit l'option choisie.
Le Joker partageait également des caractéristiques avec les autres principaux antagonistes de la trilogie Batman. Comme Ra's al Ghul et Bane, le Joker n'aimait pas la façon dont Gotham avait existé ou fonctionné, pensait que ses moyens maléfiques étaient justifiés par leurs fins, utilisait la peur comme torture, ne cachait rien de ses plans aux protagonistes pour provoquer la panique, et se pensait têtu "en avance sur son temps" pour éviter de faire face à ses défauts.
Le Joker se distinguait des deux autres en voulant révolutionner Gotham City plutôt que la détruire. Il était le seul des trois à ne pas être un artiste martial ou un membre de la Ligue des ombres. Le Joker était aussi beaucoup plus maniaque et intelligent qu'eux et était aussi le seul à n'avoir jamais découvert l'identité de Batman. Le Joker se trouvait plus ou moins entre les trois méchants car il était anarchiste, tandis que Ra's al Ghul était carrément délirant et que Bane était, il faut bien l'admettre, un personnage de la Ligue des ombres : "Le mal nécessaire".
De plus, le Joker était extrêmement rusé, manipulateur par la peur, inconscient de sa folie et de sa dépravation, et parfaitement minutieux dans ses plans. Le seul véritable revers du Joker était son ambition aveugle que tout le monde soit aussi cruel au fond qu'il l'était en surface. Le Joker n'avait pas non plus peur d'être tué dans ses actions, comme le prouvent ses tentatives pour pousser Batman à l'écraser et son rire lorsque Batman le jeta du toit d'un immeuble, ce qui le rendit bien plus dangereux.
Relations[]
Alliés[]
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Ennemis[]
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Citations[]
| “ | Tu sais… tu sais ce que j’ai remarqué ? Personne ne panique quand tout se déroule selon le plan. Et ceci même si le plan est affreux. Si demain soir je dis à la presse que, un brigand va se faire descendre ou qu’un fourgon chargé de soldat va exploser… personne ne panique. Parce que tout ça, ça fait parti du plan. Mais si je dis qu’un, malheureux petit maire va mourir. Alors là… tout le monde s’affole ! On entrouvre la porte à l’anarchie, on bouscule l’ordre établi et très vite le chaos le plus total règne. Et moi j’annonce le chaos… et tu sais ce qu’il a pour lui le chaos ? … Il est impartial ! | „ |
| ~ Le Joker à Harvey Dent |
| “ | Dans le temps j'avais une femme qui était magnifique, comme toi. Qui m'disait que je n'devrais pas m'inquiéter autant... que je devrais sourire plus. Elle était accro aux jeux et elle s'est fait piéger par des requins. Un jour ils lui ont lacéré le visage. On avait pas l'fric pour la soigner. Elle l'a pas supportée... mais j'voulais juste revoir son sourire, je voulais juste qu'elle sache que je me fichais des cicatrices. Alors, je me suis collé un rasoir dans la bouche et regarde... c'que j'me suis fait. Et tu sais... je lui ai donné l'envie de vomir. Et elle s'est envolée... Mais maintenant je vois le bon coté. Maintenant je peux sourire en permanence. | „ |
| ~ Un des discours du Joker sur son soi-disant passé |
| “ | Toi, tu refuses de me tuer par principe. Et moi, je refuse de te tuer parce que tu es tellement amusant. | „ |
| ~ Le Joker sur sa relation avec Batman |
| “ | Dans leurs derniers moments la plupart des gens révèlent qui ils sont réellement. | „ |
| ~ Le point de vue du Joker sur les gens |
| “ | Ça te plairait de savoir pourquoi j'utilise un couteau ? Les flingues c'est trop rapide. Ça t'empêche de savourer toutes ces petites… émotions. Je dois dire que ces ultimes moments révèlent la personnalité des gens. D'une certaine façon, j'ai connu tes amis beaucoup mieux que toi. Tu veux savoir lesquels étaient des dégonflés ? | „ |
| ~ Le Joker |
| “ | Un petit tour de magie peut-être ? (Le Joker plante un crayon dans la table) Ce crayon, je vais le faire disparaître. (Il tue l'homme qui s'approche) Tadaaa, il a disparu. | „ |
| ~ Le Joker en tuant un homme de main de la mafia |
| “ | (Batman : Lâche-là !) Bien piètre choix de mots. | „ |
| ~ Le Joker en tentant de tuer Rachel |
| “ | Introduire une goutte d'anarchie, déranger l'ordre établi et tout devient brutalement... chaotique... | „ |
| ~ Le Joker à Harvey Dent |
| “ | Ce qui ne me tue pas me rend plus... bizarre. | „ |
| ~ Le Joker |
Réception[]
L'interprétation du Joker par Heath Ledger a été largement saluée par la critique et a remporté de nombreux prix posthumes pour sa performance, notamment l'Academy Award du meilleur second rôle, un Golden Globe Award du meilleur second rôle dans un film, le BAFTA Award du meilleur acteur dans un second rôle, le Saturn Award du meilleur second rôle, un Screen Actors Guild Award pour une performance exceptionnelle d'un acteur masculin dans un second rôle et un Best Actor International Award aux Australian Film Institute Awards 2008.
"Je ne peux parler que des superlatifs de Ledger, qui est follement brillant comme le Joker", a écrit Peter Travers de Rolling Stone, affirmant que le film est plus profond que son prédécesseur, avec un scénario "habile" qui refuse de scruter le Joker avec la psychologie populaire. Travers a fait l'éloge de la distribution, en disant que chacun apporte son "jeu A" au film[58]. Travers a déclaré que Ledger éloigne le Joker de l'interprétation de Jack Nicholson pour le placer en territoire plus sombre, et a exprimé son soutien à toute campagne potentielle visant à faire nommer Ledger pour un Oscar.
Roger Ebert du Chicago Sun-Times a déclaré que le portrait de Heath Ledger est une "performance clé" et s'est demandé s'il deviendrait le premier acteur à recevoir un Academy Award à titre posthume depuis Peter Finch en 1976.
Mark Dinning du magazine Empire a qualifié la performance de Ledger de "monumentale" et a écrit "Le Chevalier noir est le film de Ledger. C'est une performance monumentale. ... Une force de la nature". Kevin Smith a commenté Ledger, qualifiant sa performance d'"incroyable" parmi "les méchants les plus effrayants, les plus intelligents et les plus bien joués de tous les temps". Mark Lee, écrivant pour le Daily Telegraph, a commenté que Ledger a réalisé "un portrait du mal vraiment troublant, brillant et nuancé". Tim Teeman a commenté pour le Times que "Ledger est tellement terrifiant et imprévisible que sa seule présence à l'écran vous rend nerveux". Total Film a déclaré que Ledger "brûle d'un feu vif alors qu'il incarne une icône". ... C'est le Joker définitif", qualifiant la performance de "chef-d'œuvre". Pour The Hollywood Reporter, Kirk Honeycutt a qualifié la performance de Ledger de "beauté"[62]. Entertainment Weekly a inscrit le film sur sa liste des "meilleurs films de la décennie", en disant : "Tout grand héros a besoin d'un grand méchant. Et en 2008, Batman de Christian Bale a trouvé le sien dans le derviche dément de Heath Ledger, le Joker". Emanuel Levy a écrit que Ledger "se jette complètement" dans le rôle[64]. David Denby du New Yorker, par ailleurs critique du film, a loué la performance "sinistre et effrayante" de Ledger, qui selon lui est l'un des éléments du succès du film. Denby a qualifié Ledger de "fascinant" et a déclaré : "Sa performance est un acte final héroïque et troublant : ce jeune acteur a regardé dans l'abîme"[65] "C'est tout simplement l'une des performances cinématographiques les plus emblématiques des temps modernes", a déclaré le critique en chef de Variety Scott Foundas[10].
Les critiques de cinéma, les co-stars Maggie Gyllenhaal et Michael Caine, et de nombreux collègues de Ledger dans le milieu du cinéma se sont joints à Bale pour demander et prédire une nomination pour l'Oscar 2008 du meilleur second rôle en reconnaissance de la performance de Ledger dans The Dark Knight.
Anecdotes[]
- Cette version du Joker est souvent considéré comme la plus version la plus réaliste du Joker original et également comme l'une des meilleurs interprétations du Clown Prince du Crime.
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Méchants de 
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